Jessica DEVROYE

Pour qui ?

• Le bébé accompagné du donneur de soin principal (0-3 ans)
• L’enfant (3-12 ans)
• Le bébé et l’enfant placé en pouponnière ou en SRG/SRJ

Pour quoi ?

• Accompagner et soutenir l’étayage de la sécurité de base et les processus psychomoteurs du bébé et de l’enfant en travaillant la mécanique triangulaire entre les sensations, la motricité et les représentations.
• Accompagner et soutenir le développement psychomoteur du bébé ou de l’enfant carencé/traumatisé et/ou placé en pouponnière, en SRG ou en SRJ.
• Accompagner et soutenir la détente corporelle et l’apaisement psychique. 
• Évaluer et soutenir le travail de mentalisation (capacité à percevoir et à interpréter son propre comportement et celui d’autrui en termes d’états mentaux et donner sens à l’expérience). 

Comment ?

• Par le Toucher Relationnel Thérapeutique : toucher, c’est avant tout entrer en contact avec la peau. La peau est l’organe des sens le plus étendu du corps humain et le sens du toucher est le premier à se développer chez l’embryon humain. Il est vital à tous les âges de la vie. La psychomotricité nourrie par l’approche psychosomatique permet d’interroger et d’aider à formuler les douleurs et chagrins écrits sur ce parchemin qu’est la peau. 
• Toucher c’est également être touché : c’est être en relation. Le toucher relationnel thérapeutique permet d’entrer en contact avec l’être de la personne dans sa globalité, en-deçà ou au-delà des mots. La dimension affective est au premier plan. 
• Avec le tout petit, il s’agira de favoriser le portage physique et psychique (holding) par un dispositif propice à la détente de la mère et de son bébé ;
• Par la mise en mouvement musicale du corps ; 
• Par le jeu et la créativité : jeu sensori-moteur et jeu symbolique : utilisation de médiums tels l’argile, la pâte à modeler, la peinture et le récit narratif afin de créer ou de recréer un espace imaginaire pour aller à la rencontre des émotions et des représentations de l’enfant ;
• Par l’accueil de la parole et par le récit qui se construit pas à pas entre la mère et la psychomotricienne ; 
• Par l’accueil de la parole de l’enfant et le récit qui se construit pas à pas entre l’enfant et la psychomotricienne ; 

Pour qui ?

• Le parent et le futur parent
• Les parents et la fratrie
• La famille d’accueil et de parrainage

Pour quoi ?

• Accompagner et soutenir la construction du lien mère-père-bébé en période anténatale et périnatale. 
• Accompagner et soutenir la fratrie (enjeux fraternels).
• Accompagner et soutenir la construction du lien famille de parrainage et d’accueil – enfant placé.

Comment ?

• Par la mise en mouvement des corps ; 
• Par le jeu et la créativité : utilisation de médiums tels l’argile, la pâte à modeler, la peinture et le récit narratif afin de créer ou de recréer un espace imaginaire pour aller à la rencontre des émotions et des représentations des personnes ; 
• Par l’accueil de la parole de chacun et par le travail de mentalisation (capacité de percevoir et d’interpréter les comportements d’autrui). 

Pour qui ?

L’adulte

Pour quoi ?

• Accompagner et soutenir l’adulte désireux de tisser ou retisser des liens avec son espace corporel suite à la blessure affective, au traumatisme, à la maladie, au vécu de maltraitance, au sentiment de perte de sens existentiel ;
• Construire ou reconstruire le sentiment de sécurité intérieure et la confiance en soi et en l’autre après l’épreuve ; 
• Elaborer de nouveaux repères après une identité mise à mal ; 
• Refonder l’intégrité corporelle et psychique ;
• Retrouver le désir de vivre et de s’accomplir en tant que sujet ;

Comment ?

• Par le Toucher Relationnel Thérapeutique : toucher, c’est avant tout entrer en contact avec la peau. La peau est l’organe des sens le plus étendu du corps humain et le sens du toucher est le premier à se développer chez l’embryon humain. Il est vital à tous les âges de la vie. La psychomotricité nourrie par l’approche psychosomatique permet d’interroger et d’aider à formuler les douleurs et chagrins écrits sur ce parchemin qu’est la peau. 
• Toucher c’est également être touché : c’est être en relation. Le toucher relationnel thérapeutique permet d’entrer en contact avec l’être de la personne dans sa globalité, en-deçà ou au-delà des mots. La dimension affective est au premier plan. 
• Par la mise en mouvement musicale du corps ; 
• Par le jeu et la créativité : jeu sensori-moteur et jeu symbolique : utilisation de médiums tels l’argile, la pâte à modeler, la peinture et le récit narratif afin de créer ou de recréer un espace imaginaire pour aller à la rencontre des sentiments, de l’histoire personnelle et des représentations que la personne en a ;
• Par l’accueil de la parole et par le récit qui se construit pas à pas dans cet espace de soin avec la psychomotricienne ; 

Pour qui ?

• L’éducateur/ l’éducatrice
• Toutes les personnes qui font partie du quotidien de l’enfant placé en institution

Pour quoi ?

• Accompagner, soutenir et nourrir ensemble une réflexion sensible et approfondie afin d’élaborer de nouvelles façons de rejoindre l’enfant dans ce qu’il vit et ressent.
• Développer sa capacité à lire le langage corporel de l’enfant.
• Développer sa capacité à écouter, comprendre et répondre aux besoins fondamentaux de sécurité de base et d’affectivité du bébé et de l’enfant. 
• Développer sa capacité à “penser” l’enfant dans sa singularité.

Comment ?

• En prenant appui sur le rapport de la mission “La parole aux enfants” (rapport disponible sur internet) ;
• En construisant un cadre sécurisant en collaboration avec l’équipe éducative afin :
  • que chaque intervenant y trouve un espace de parole pour apprendre à se déposer et à se dire à soi et aux collègues ; 
  • de nourrir la pratique éducative de réflexions nouvelles avec l’apport de la psychomotricité ;
  • de s’interroger sur les difficultés rencontrées dans le quotidien et de réfléchir ensemble à partir de l’observation de situations problématiques concrètes ; 
  • d’élaborer des moyens concrets pour se relier au monde interne de l’enfant dans le but de mieux l’appréhender et l’accompagner dans sa construction de sujet ;
  • de travailler sur les représentations conscientes et inconscientes de l’intervenant ; 
  • de conscientiser les phénomènes de transfert et de travailler avec lui afin de comprendre les enjeux du vécu interne de l’enfant quand il met à mal la cadre éducatif ;
  • de développer son imaginaire et sa créativité dans le but de rejoindre l’enfant dans son monde interne, favoriser l’accordage et le plaisir partagé ;

Psychomotricienne

• Bachelier en Psychomotricité ( CPSE, Liège, 2017)
• CESS, Éducation de l’Enfance ( Rochefort, 1997)